Créée en 2010 par trois amis d’enfance, Manu, Régis et David, Dynafin consulting est devenue en quelques années un expert dans le domaine financier et le leader belge du conseil en Securities. Collectionnant les gazelles, comptant 5 ans après sa création 75 consultants pour 120 clients et une croissance moyenne de 35 à 40%, cette success-story était, de plus, un modèle exemplaire d’aventure humaine k. Et puis… (LIRE LA SUITE)
Et puis le malheur a frappé : rupture d’anévrisme. Manu, la quarantaine, nous a quittés en l’espace de quelques heures, laissant une veuve et deux jeunes enfants… trois vies ravagées. Et combien d’autres qui menaçaient d’être lourdement impactées ?
Mais revenons un peu en arrière. Il y a un peu plus d’un an, le trio fondateur de Dynafin (et avant cela co-fondateur de Fortuneo) nous avait contactés puis choisis pour évoluer : Régis souhaitait prendre du champ, Manu (le leader) et David au contraire, ambitionnaient de s’élancer à l’international. Nous leur avions alors conseillé de se rapprocher du groupe français Alan Allman Associates qui gère un portefeuille de 19 cabinets de conseil indépendants et est présent non seulement en France et Benelux, mais également à Singapour et en Suisse. Pour bénéficier de sa puissance et des synergies qu’il offrait, tout en conservant la gouvernance des choix stratégiques et de développement. Ils y réfléchissaient. Et puis…
Et puis, la nouvelle nous a tous saisis. C’était l’automne dernier. Alors ?...
Alors, on a décidé de se serrer les coudes ; comme il se doit. David a pris la présidence de l’entreprise et Régis, qui commençait à prendre du champ, s’est rapproché. Un processus de cession, ouverte cette fois et via les banques, a été enclenché pour défendre au mieux les intérêts minoritaires. Jean-Marie Thual, le président d’Alan Allman qui, dès le départ, avait senti des ADN fortement compatibles entre Dynafin et son groupe s’est réaffirmé plus que jamais partant. Et I-deal Development a mis tout son savoir-faire au service du jeune fleuron en péril.
Gestion de crise
Par chance, Manu, en dirigeant prévoyant, avait commencé de mettre en place dans le haut management de nouveaux cadres en accord avec ses futures ambitions. Un travail que David, prenant le relais, sut poursuivre de manière remarquable, jouant la transparence et la confiance avec l’ensemble d’un personnel qui ne lâcha rien alors même que la concurrence, espérant que le navire commence à prendre l’eau, commençait de se signaler…
De notre côté, sachant que si le volet financier d’un dossier est capital, rien de solide ne se fait sans une connaissance parfaite des hommes et de la valeur intrinsèque d’une entreprise, nous savions pour fréquenter Dynafin depuis plus d’un an, que sa valeur était considérable. A tous points de vue. Dans le projet de reprise par Alan Allman que nous nous sommes mis à préparer, nous avons priorisé le projet d’entreprise conçu avec les collaborateurs et proposé une solution aussi juste que simple pour les actionnaires minoritaires. Nous n’étions pas les seuls sur l’affaire, certes, mais David, déjà, voyant notre implication, décida de demeurer actionnaire pour donner davantage de chance au processus d’aboutir.
L’exception qui confirme la règle
Au fil du temps, la relation de confiance avec l’entreprise devient telle que nous en arrivons à faire ce que nous n’avons jamais fait en plus de douze années d’exercice, une exception de taille : l’abandon de la garantie d’actif et de passif ! (nous réclamons pour seule garantie que les documents fournis soient vrais). Ne reste plus après qu’à accomplir divers exploits techniques au nombre desquels celui consistant pour une entreprise française à racheter une dette en Belgique. Car si l’Europe est bel et bien faite, pour les prêts bancaires comme diverses opérations financières, on est encore loin du compte. Par le passé, nous avons d’ailleurs déjà été stoppés par ce type d’obstacles. La leçon a servi et nous avons entretemps développé notre réseau de banquiers, belges, notamment. Aussi, même si la BPI accepte de nous offrir son soutien, nous décidons au final de travailler avec Fortis (devenu Bnp Fortis).
Puis, cette situation très particulière appelant une réponse non moins particulière, nous décidons de faire une nouvelle exception : face à la multiplication des tentatives malveillantes de démoralisation du personnel, nous décidons, d’un avis commun et unanime, de monter une opération de communication ; exercice hautement risqué en pleine reprise, d’autant plus que ce sont alors les grandes vacances.
Approchés successivement par petits groupes, le personnel de Dynafin dans son ensemble est bientôt mis au fait du projet préparé qui est ensuite annoncé au grand public via Le Figaro, L’Echo (belge) et leur équivalent flamand « de Tijd » (car Dynafin, fait rare, pousse la vertu jusqu’à être une entreprise mixte : à la fois wallonne et flamande).
Voilà.
A l’heure où j’écris ces lignes tout est rentré dans l’ordre : devenue la vingtième entreprise de l’écosystème Alan Allman dont le projet a finalement été retenu, Dynafin est parti à la conquête de l’Europe en commençant par la France et continue de faire ce qu’elle a toujours fait depuis sa création : dépasser ses objectifs. Plus forte encore d’avoir su résister à la tempête, elle a même été la première à répondre à l’invitation du séminaire réunissant comme chaque année toutes les entreprises du groupe. Plutôt bon signe, non ?
Quant à nous, notre métier nous a appris à affronter des contextes de toutes natures et à y répondre avec calme et détermination. En cette année à la fois dramatique et clé pour Dynafin (plus de 70% de croissance sur les résultats !), nous avons accompagnés ses femmes et ses hommes à tous les niveaux : stratégique, opérationnel, financier, managérial et, bien sûr : humain, remportant par deux fois leur confiance.
Confiance : le maître mot. Tout le reste étant si fragile.
Quelques mots de David Ramakers :
« L’intervention d’I-Deal Develoment me parait exemplaire sous trois aspects :
- Leur compréhension des enjeux stratégiques et de l’évolution forcée de ceux-ci tout d’abord et la gestion qu’ils en ont opérée.
- Leur capacité à nous orienter vers la bonne solution en dépit de la complexité du dossier et de la diversité des intérêts en jeu : héritiers, actionnaire sortant plutôt axé sur l’aspect financier et moi-même qui souhaitait poursuivre l’aventure.
- L’ensemble des opérations enfin a été mené avec une expertise étendue à tous les domaines : juridique, financière, humaine. Frédéric Bonan dispose de ce côté d’un important background et ses équipes, notamment le jeune Nathanaël, furent brillantes. Jusque dans leur capacité à collaborer de manière sereine et efficace avec les autres conseils en présence… »
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