NOUVEL OBSERVATOIRE DES RISQUES POUR LES INDUSTRIES ET COLLECTIVITÉS

Ainsi, L’Observatoire des risques 2020-2021 parcourt les risques émergents, sanitaires, industriels, environnementaux, sociaux et cyber, analyse leurs impacts et enjeux pour les organisations. Il ambitionne de dessiner une approche globale des risques et d'encourager les bonnes pratiques de gestion de crise.

Consultez l'Observatoire en ligne ou téléchargez-le dès à présent : https://fr.calameo.com/read/004566309f6d6b22fb09c?authid=0lJKB5J3tynD 

L’analyse des modes de gestion des risques que nous proposons s’appuie sur un panel de 357 répondants, composé à 55 % d’agents et élus des collectivités locales et à 45 % de décideurs de l’industrie, interrogés à la mi-juin 2020.  

Afin d’aiguiller les décideurs et d’ouvrir le débat sur la nécessité d’une nouvelle culture du risque, DEKRA a sollicité le concours d’experts de la sécurité, de l’environnement, de la prévention, de la Défense et des relations interculturelles. 

Conclusions de l' étude 

L'interconexion des parties prenantes : un enjeu de premier plan 

L’enquête souligne l’importance d’une coordination à tous les niveaux de l’entreprise : ce sont dans les interfaces entre les parties prenantes que peuvent se situer des failles de sécurité.                         

La crise de la COVID-19 a bouleversé le rapport aux risques des industries et des collectivité 

En 2020, les organisations et collectivités s’estiment prêtes à faire face à de nouveaux risques puisque 88 % des décideurs de l’industrie et 62 % des collectivités affichent un état d’esprit optimisme quant aux capacités de leur organisation à faire face aux risques futurs. 

La prise en compte globale des risques pose encore problème aux organisations

Nous l’avons vécu avec la crise sanitaire, un risque est rarement isolé et peut avoir des impacts économiques, politiques, psycho-sociaux, cyber et autres. Cet effet domino rend l’appréhension des risques par les entreprises et collectivités de plus en plus complexe.

Ainsi, dans 20 % des cas (entreprises et collectivités confondues) les risques ne sont identifiés qu’au bout de 3 ans.

1. Le changement des habitudes est un frein important 

Lorsqu’il s’agit de considérer la réponse à apporter face à une crise, 70 % entreprises et 76 % collectivités citent la « difficulté à modifier les habitudes » comme le principal facteur aggravant du risque.

2. Les stratégies de l'évitement priment encore sur les stratégies de prévention  

Les stratégies de l’évitement, les réactions a posteriori ou les mesures correctives sont trop souvent exemptes de prévention et peinent à s’insérer dans une vision stratégique globale, la seule capable de prendre en compte la complexité des écosystèmes actuels et de leurs interactions.  

3. La gestion du risque reste trop concentrée

Malgré la généralisation du poste de risk manager au sein des entreprises, la connaissance du risque reste segmentée dans les fonctions de direction et est rarement dévolue à des personnels spécifiques.

La communication interne et les réponses techniques sont généralement les premières solutions apportées à une crise.

L’Observatoire fait état d’un manque de culture du risque en France. Grâce à une approche transverse et globale, nous proposons une analyse des changements de paradigmes de gestion de crise et des bonnes pratiques. Nous soutenons que face aux interconnexions croissantes des écosystèmes, l’instauration d’une culture du risque est un des principaux enjeux de demain.

Consultez et téléchargez l'intégralité de notre dossier de presse en ligne https://www.calameo.com/read/0045663091d87d4df6a93?authid=ZtH7f9Rj5yu2