En 2022, la première usine européenne de production de batteries pour voitures électriques sera implantée sur le Parc des industries Artois Flandres au cœur des Hauts-de-France. Le choix de ce parc n’est pas le fruit du hasard mais la résultante d’années d’agilité stratégique et de réinvention permanente.
Un parc en renouvellement permanent. L’agilité stratégique est le leitmotiv du SIZIAF, syndicat mixte qui gère le Parc des industries Artois-Flandres. Comme son histoire le démontre, le Parc des industries Artois-Flandres se réinvente sans cesse pour accompagner les mutations économiques.
Ainsi, à sa création, le Parc des industries Artois-Flandres mise sur l’industrie automobile pour pallier aux suppressions d’emplois liées au déclin de l’activité charbonnière. La première entreprise, et non des moindres, accueillie sur le Parc fut alors la Française de Mécanique, productrice de moteurs pour l’automobile française. L’histoire se répète bien des années plus tard et la baisse de production de moteurs thermiques contraint PSA à envisager un « compactage » de ses ateliers et à libérer des terrains. Dans un premier temps, le Parc des industries Artois-Flandres opère un virage stratégique et accueille sur 50 hectares des projets logistiques d’envergure et de qualité (Id Logistics / Carrefour, Poste Immo, Géodis, etc.). Dans un second temps, le SIZIAF soutenu par les élus locaux se bat pour accueillir la Gigafactory des batteries portée par Saft, filiale du géant pétrolier Total, et PSA.
Un parc qui soutient le développement économique de ses entreprises. Globalement, le Parc se porte bien avec un nombre croissant de salariés qui y travaillent (+ x% en 2020). Le développement économique est au cœur des préoccupations de l’équipe du SIZIAF qui s’attache à faciliter l’implantation de nouvelles entreprises mais aussi la croissance de celles qui se trouvent déjà sur le Parc. Labellisé « Territoire d’industrie », le Parc des industries Artois-Flandres propose ainsi aux entreprises de s’implanter sur des parcelles de terrains viabilisées et purgées de toutes démarches administratives. Cette absence de contraintes procédurales du territoire peut diviser par 4 les temps d’instruction de dossiers. En parallèle, le SIZIAF accompagne depuis toujours les entreprises présentes dans leur projet de croissance ou de modernisation de leur activité. Facilitateur, il apporte son soutien technique et parfois financier et contribue à l’obtention des aides publiques. Dans le cadre du très actuel plan France Relance, le SIZIAF accompagne 11 entreprises du Parc : modernisation de l’activité pour Vanheede, investissement dans des machines 3D pour Creatique technologie,…
Un parc, Certifié ISO 14001, qui prône le développement durable et qui prouve qu’industrie et nature peuvent faire bon ménage. Le Parc des industries Artois-Flandres a été aménagé sur une plaine agricole partiellement ceinturée par l’habitat. La présence du canal, de la nappe phréatique, des habitations riveraines, de la faune et de la flore sont autant d’éléments que, depuis son origine, le SIZIAF a fait le choix de préserver et de protéger dans le cadre de la gestion et de l’aménagement du Parc industriel. Convaincu que le respect de ces éléments est un atout pour le développement durable de l’industrie dans les Hauts-de-France, le SIZIAF a mis en place un système de management environnemental (SME) depuis 2004 qui lui permet de mener des actions cohérentes pour répondre aux engagements de sa politique environnementale dans ses trois métiers d’aménageur, gestionnaire et développeur du Parc des industries Artois-Flandres. Le SIZIAF élabore ainsi un programme d’actions environnementales qui s’articule autour des grands enjeux identifiés : offrir un cadre de vie de qualité aux entreprises et aux riverains, préserver les milieux, ressources naturelles et la biodiversité, contribuer à la réduction de la pollution atmosphérique et à la lutte contre le changement climatique, optimiser l’occupation des sols.
En octobre 2019, le Parc s’est porté candidat pour l’obtention du label « Territoire Engagé pour la Nature ». Depuis le début d’année 2020, le Parc fait partie des 4 premières collectivités des Hauts-de-France à avoir obtenu la distinction. Elle est la reconnaissance de la qualité de la politique environnementale menée et des engagements forts pour la préservation de la biodiversité.
Cette mobilisation pour un développement durable fait partie des motivations des entreprises qui font le choix du Parc. Certaines d’entre elles y concourent par des actions spécifiques : création d’une forêt urbaine pour Id Logistics/Carrefour, installation de ruches pour Delzen, etc.
L’optimisation des sols étant l’un des objectifs du SIZIAF, il n’est pas envisageable d’avoir des friches industrielles sur le parc. Ainsi, comme la gigafactory des batteries n’occupera pas l’intégralité des terrains dont PSA n’a plus usage, un important projet a démarré avec le concours de l’EPF. Sa vocation : « devenir la vitrine de l’industrie du futur » au cœur d’un aménagement qualitatif innovant. La requalification des terrains libérés permet de recycler le foncier et de redévelopper de nouvelles parcelles commercialisables pour l’implantation d’entreprises industrielles, créatrices d’emplois pour favoriser le développement territorial, ainsi que de nouveaux services pour les entreprises du Parc, les salariés et les riverains.
L’ambition est de faire de cette opération de requalification, une opération exemplaire en termes d’économie circulaire et d’aménagement durable pour afficher une image dynamique, innovante et performante. Une fidèle représentation attractive et qualitative de l’excellence industrielle régionale et donc en phase avec les objectifs REV3.
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